Décidément, encore inconnue il y a quelque temps, Cecilia Giménez devient une véritable star en tirant régulièrement à elle l’actualité. Cette fois-ci, c’est pour une raison un peu plus vénale. Depuis le 15 septembre dernier, la fondation Hospital Sanctu Spiritu, propriétaire de l’église ou Cecila a exercé son talent, a décidé de monétiser l’affluence causée par le massacre artistique de l’octogénaire. A 1 euro l’entrée, c’est pas moins de 2 000 euros qui auraient été récoltés en seulement 4 jours. De quoi attiser les convoitises de l’artiste peintre.
Elle aurait ainsi pris les services d’un avocat, Maître Enrique Trebolle, chargé de faire reconnaître son « travail ». L’intéressée essaye de s’en sortir piteusement en arguant que l’argent ne servirait pas à elle mais à pourvoir aux besoins de son fils, souffrant d’atrophie musculaire congénitale.
Parallèlement, un dilemme commence à poindre. Des restaurateurs de l’entreprise espagnole Albarium affirment que l’œuvre originale pourrait être retrouvée puisque la couche picturale sous-jacente n’aurait pas été abîmée. Mais une pétition circule déjà pour conserver la nouvelle version de l’œuvre qui a au moins eu le mérite d’attirer les foules. Les descendants du peintre ne sont pas de cet avis et demandent réparation. Les experts, chargés d’une éventuelle restauration ne disent pas autre chose : « Nous considérons également que cette peinture est de thème religieux, qu’elle est située dans un lieu de culte et que son auteur l’a créée dans cette intention. Elle mérite donc le respect. Le repeint ne peut être considéré comme une oeuvre originale, dans la mesure où son auteur a simplement essayé de réparer des dégradations. (…) En outre, Cecilia insiste dans ses déclarations sur le fait qu’elle n’est pas terminée ». Pour eux, point de doute même s’ils ont jugé, à toute fin utile, de préciser qu’ils pourraient néanmoins essayer une restauration « a strappo », en séparant les deux couches de peinture pour sauver les deux portraits. Suite au prochaine épisode de ce qui s’est imposé comme la saga de l’été… En attendant, le site internet parodique bat son plein : http://pinterest.com/ceciliagimenez0/www-ceciliaprize-com/comme on peut le voir sur cette capture d’écran:
