Le monde numérique est ainsi fait, injuste et volatile. Après avoir porté aux nues Psy, le web s’affole pour une autre danse inspirée par un DJ, Baauer, avec son Harlem Shake. Un individu se lance et invite très vite un groupe de personnes qui se mettent alors à danser de manière loufoque, costumes à l’appui. Voilà pour le principe.
Pour preuve de la frénésie qui s’est emparée de la toile, un site dédié lui est consacré, Harlem Shake les vidéos. Et un véritable phénomène ne serait rien sans ses détracteurs comme ce coup de gueule d’un blogueur : Arrêtez avec ce putain de Harlem Shake. Chacun y va de son petit article, pour décrypter le phénomène comme Le Plus du Nouvel Observateur, qui n’hésite pas à consulter un sémiologue, Nicolas Jung, pour l’occasion : The Harlem Shake : derrière l’absurde, un appel à la révolution. Et il a l’air plutôt conquis à en croire ses propos : « ‘The Harlem Shake’ reprend certains de ces éléments, les mêle à tout un tas de références numériques, et improvise un grand carnaval 2.0, mieux, une énorme fête orgiaque et planétaire à laquelle tout un chacun est invité à participer ».
Le site metro.fr constate lui que si le phénomène est planétaire, il n’est pas sans risque : Le Harlem Shake secoue le monde entier. Il note ainsi des heurts avec des salafistes du côté de Tunis qui considèrent cette danse comme « une danse occidentale de mécréants ». De même, des mineurs australiens, qui s’étaient laissés à cette excentricité sur leur lieu de travail, viennent d’en subir les conséquences avec une lettre de démission à la clé pour récompenser leurs prouesses. C’est le site 01net.com qui nous l’apprend : Des mineurs australiens licenciés pour avoir filmé un « Harlem Shake ». On note aussi au rang des dommages collatéraux une équipe de hockey-sur glace, qui a dû déclarer forfait aux Etats-Unis, après une danse trop osée dans les vestiaires, sur le site d’Europe1: Une équipe forfait après un Harlem Shake. L’Humanité y voit même un formidable relais de la contestation mondiale, que ce soit en Egype, en Tunisie ou même en Chine avec la très fâcheuse question du Tibet : Les Harlem Shake surfent sur la contestation dans le monde entier. En attendant, c’est bien en France que le phénomène se propage pour atteindre les rangs de l’Education nationale : Harlem shake au lycée Léonard-de-Vinci de Calais.
Alors voilà, que vous trouviez cela stupide ou franchement sensationnel, au moins, vous ne pourrez plus aborder une mine circonspecte quand une de vos connaissances viendra vous en parler ou que vous tomberez par hasard sur un sujet traitant du phénomène !
Autant tu avais été précurseur sur la danse du cheval autant la rame voire le métro de retard me déçoit
Mieux que le H1N1, le Harlem Shake
On croyait avoir vécu le pire avec la fin du monde prévu par les Incas, puis la frénésie PSYchédélique, il semble que le pire est encore à venir
Une belle pagaille en perspective
Roselyn à la rescousse
@Secousse de Tcho
C’est l’information, elle a mis 3 semaines à arriver en province
La plus réussie
La nôtre
Tout simplement
http://www.youtube.com/watch?v=dkiPdNw1Q4I
Mouais bof !!!! Si les gens veulent se défouler, autant se rendre dans une salle de sport. Là ça ne ressemble à rien, c’est même plutôt « con ».
P*****, c’est quoi CE BORDEL !!!
Et après on dit du mal des dictateurs…
En diligence, l’info a du mal à arriver!
Pourrie ta vidéo Tcho!!!!
Je n’aurais pas dit mieux Jack1010!!!
Pas mal aussi Julien, cela résume aussi ma pensée!