Et la palme du ridicule est attribuée à…l’UMP !

Si, si, pour l’ensemble de son œuvre, l’union pour la majorité populaire l’a bien méritée ! La phrase du jour est donc l’œuvre d’un proche de Fillon, Benoist Apparu, qui résume ô combien bien cette situation digne du meilleur ou plus pathétique -au choix- vaudeville, au micro de BFMTV: « L’UMP croyait avoir touché le fond de la piscine, mais voilà que maintenant, elle est en train de creuser dessous ».

On a tous vu l’UMP faussement réunie criant à qui voulait l’entendre qu’il n’y aurait guère de combat de coqs et que le temps de la campagne était fini. Le temps de la réconciliation et du rassemblement devait suivre. François Fillon refusait dans un premier acte la main tendue de son adversaire qui lui proposait un poste de vice-Président. Quand on cherche à être calife, on n’a pas trop envie de jouer les seconds rôles. On sentait donc l’UMP au bord de l’implosion en dépit des discours de plusieurs ténors qui répétaient en boucle le mot rassemblement. De leur cellule ‘riposte’ était aussi venu l’élément de langage anti-PS. Tous se vantaient d’avoir au moins eu une élection démocratique au contraire de leur plus grand opposant avec la désignation d’Harlem Désir entérinée par des militants désabusés.

Mais c’était mal connaître le pouvoir comique des gentils trublions de droite. Ils ont repris le titre de parti le plus ridicule sans tergiverser. Retour sur cet imbroglio. Pour commenter la défaite de Fillon devant la presse, les partisans de ce dernier (Pécresse, Ciotti et Wauquiez) annoncent en fait la victoire de leur poulain de 26 voix, arguant que les voix de certains Dom-Tom auraient tout simplement été oubliées. Pire, la fameuse commission de contrôle (COCOE) de l’UMP aurait reconnu cette erreur. Jean-François Copé ne peut retenir sa fureur lorsqu’il apprend la nouvelle et refuse de céder son poste. Un peu calmé, il parle alors de « chicaillages ». François Fillon en appelle lui à Alain Juppé pour prendre l’intérim en attendant que le Président soit officiellement (re-)déclaré. Il n’a désormais d’autre choix que de faire appel à une commission de recours qui pourrait mettre plusieurs semaines à statuer, la COCOE s’étant déclarée incompétente. La démocratie est un processus décidément très compliqué qui est loin d’être intégré par nos partis politiques… Cela me rappelle une petite émission sur Canal + qui dure. Comme s’appelle-t-elle déjà ? Ah oui, cela me revient : Les guignols de l’info. CQFD.

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