L’ebook en position de force aux Etats-Unis

Pour la première fois, les livres électroniques ont dégagé plus de revenus, au premier trimestre 2012, que les livres reliés. L’association des éditeurs américains se vante d’avoir vendu pour 282,3 millions de dollars (223,1 millions d’euros) d’e-books contre 229,6 millions de dollars (181,7 millions d’euros) pour les livres classiques contre respectivement 220,4 millions $ et 335 millions de dollars il y a un an. C’est apparemment le succès des smartphones, des tablettes et des liseuses (avec Amazon et son kindle entre autre) qui boostent le secteur, et plus particulièrement chez les plus jeunes, avec notamment 233% de hausse sur les livres numériques pour enfants et adolescents.

Il faut toutefois relativiser ces bons chiffres qui proviennent de l’Association des éditeurs américains (AAP), qui a compilé les données de 1 189 éditeurs. Et pour cause, elle n’a tenu compte ni des livres pour enfants, ni des livres de poche qui rapportent à eux seuls 299,8 millions de dollars. Enfin, si le phénomène est indéniable de l’autre côté de l’Atlantique, la situation est bien différente en France où le livre électronique peine toujours à séduire. La faute aux prix des livres numériques qui se retrouvent à peine moins chers lors de la sortie d’un ouvrage et beaucoup plus élevés par rapport à l’édition de poche (10€ contre 6,50€). Cherchez l’erreur !

Ces chiffres demeurent encourageants et je ne désespère pas de voir ce phénomène arriver sur notre territoire. Je vais d’ailleurs persister dans cette voie pour publier mon second roman, Gagnants-Perdants (titre provisoire), dont je viens de finir la relecture. Il part désormais entre les mains de quelques intrépides qui se sont portés volontaires (les menaces paient toujours ! :o ). Retour prévu fin août avant d’attaquer les ultimes ajustements en fonction des critiques des uns et des autres. Si tout va bien, je devrais être en mesure de le proposer à la vente en fin d’année en espérant plus de succès que le précédent (19 à ce jour). En même temps, les mauvaises langues pourront arguer que le défi n’est pas très relevé. Ils n’auront pas tort…

2 thoughts on “L’ebook en position de force aux Etats-Unis

  1. admin says:

    Oui en même temps, vu la durée de vie d’une tablette, je ne sais pas lequel des deux l’emporte d’un point de vue écologique, le livre classique ou la tablette!
    Moi, j’ai pris l’habitude de zapper. Un coup un livre avec la tablette, un coup un livre plus traditionnel. Je ne suis ni fétichiste des livres ni geek donc ce mélange me sied bien.

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